Le monde des Chevaliers
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Le monde de la chevalerie est un monde inconnu pour beaucoup d'entre nous.
Voici quelques éléments pour y voir un peu plus clair.
1 Protection du chevalier
2 Armement du chevalier
3 Tournois
4 Chevaux
1 Protection du chevalier
La broigne
C'est une tunique de tissu ou de peau. Un quadrillage de bandes de cuir, ou des plaques métalliques, des clous, des anneaux cousus la renforçaient. Elle est fendue par devant ou sur les côtés afin de ne pas gêner les mouvements des jambes. Elle couvre le torse, les bras, les cuisses, la tête grâce à un capuchon. Celui-ci est renforcé par une "cervelière" munie d'un nasal, fixée sur le capuchon.
Le haubert
Pour protéger son corps le chevalier revêtait une cotte de mailles ou haubert. Il s'agit une sorte de robe formée de petits anneaux de métal qui sont enlacés les uns dans les autres. Elle couvre le cou, les mains et quelquefois la tête. La cotte de mailles est relativement souple et permet à un cavalier tombé à terre de pouvoir se relever sans aide.
L'armure de plaques
Au cours du XIV° siècle , le haubert sera remplacé par une armure faite de plaques de métal articulées.
Le Heaume
Pour protéger sa tête le chevalier la dissimule sous un casque, le heaume. Il était d'abord conique et disposait d'un nasal pour protéger le nez. Puis il enveloppe de plus en plus la tête; vers 1200 il couvre toute la tête. Des orifices aménagés au niveau des yeux permettent de voir. Il est maintenu grâce à des lanières de cuir.
Le Gorgerin et la Bavière
Le Gorgerin est une pièce de métal courbe qui se fixe en haut du plastron. Elle protège le bas du cou. La Bavière, quant à elle, protège le cou, la gorge et le menton.
L'écu
L'écu ou bouclier permet de protéger la totalité du corps pour esquiver les coups de l'adversaire. Il est de forme triangulaire et mesure environ 1,50 m de haut et 0,50 m de large. Il est bombé vers l'extérieur. Il est fabriqué à partir de planches de bois recouvertes de cuir à l'extérieur et matelassées à l'intérieur. Il est tenu par une bande en cuir. À l'origine il était peint et décoré, ce qui permettait l'identification du chevalier porteur.
Il est souvent renforcé, à l'extérieur par des bandes de fer qui se croisent en son centre. Ce croisement forme quatre parties (ou quartiers) qui sont à l'origine des quartiers des blasons.
La barde
C’est l'armure complète qui protégeait le cheval de bataille. Elle est fortement articulée au niveau de l'encolure. Au tournoi, le cheval ne portait généralement que la partie qui protège la tête, le chanfrein.
Le chanfrein : protège la tête du cheval, avec une partie articulée qui se rabat sur la nuque.
2 Armement du chevalier
Le glaive
Lourde épée, à double tranchant. Elle est faite pour couper et entailler l'armure de l'adversaire.
Le javelot
C'est un long morceau de bois (le plus souvent du frêne). Elle est droite. Elle n'a pas de poignée. Le plus souvent à son extrémité avant on a fixé un fer en forme de losange.
3 Les Tournois
Lieu du tournoi
Le tournoi demande beaucoup d'espace
Le camp
Il faut construire un camp de tentes ou de baraques pour accueillir les participants qui sont le plus souvent accompagnés d'un écuyer chargé de les aider ; mais il y a aussi toute une population de personnes : des marchands ...
Les Lices
Le lieu de l'affrontement est aussi de grande dimension car les participants souvent combattent en mêlée. C'est un espace carré ou rectangulaire délimité par deux rangées de barrières de bois: les lices.
La lice intérieure est plus haute, elle sert à délimiter l'espace du combat. La lice extérieure, plus basse délimite avec la lice intérieure un espace de service où se tiennent les aides prêts à se porter au secours d'un chevalier désarçonné.
Les Loges
Les spectateurs de qualité, en premier lieu les dames, bénéficient d'une installation confortable, abritée du soleil, sorte de tribune qui domine la zone de combat, on les appelle échafauds ou loges.
Engagements
Le tournoi est un défi entre chevaliers. Les officiels du tournoi font installer des mâts sur lesquels on fixe des petits panneaux en forme d'écu : les targes. Sur ces panneaux on accroche les armoiries des concurrents.
Combats
Au signal donné, des groupes (parfois,d’une centaine) de chevaliers se jettent furieusement les uns contre les autres.
Dans les tournois,
Les combattants utilisent l'épée sans tranchant ni pointe, la masse d'arme de métal ou de bois. La lance qui demande de la place pour être déployée n'est utilisée que dans les joutes (duel de chevaliers).
Les combats du tournoi sont un spectacle dans lequel on cherche à éviter la mort.
Les vainqueurs reçoivent leurs récompenses des mains de la « reine du tournoi. Les prix remis sont variés mais toujours de valeur: armes de qualité, pièces d'orfèvrerie, vêtements taillés dans des étoffes coûteuses et aussi avoir la main de la dame, un destrier.
Mais les tournois servent aussi à se distinguer et à augmenter la réputation des gagnants.
La joute équestre est l'une des plus célèbres épreuves des tournois de chevalerie. Elle consiste en une charge à la lance entre deux chevaliers au galop, face à face.
Lors des premières joutes équestres, les chevaliers étaient vêtus d’une cotte de mailles, d’un casque et d’un écu long en forme de goutte d’eau. Il n'y avait pas de lice pour protéger les concurrents. Le risque de blessures graves était très important car les chevaux et les cavaliers pouvaient s’entrechoquer de face et très violemment en plein galop.
4 les chevaux principaux
Le destrier
Le destrier est le cheval de combat (à la bataille ou au tournoi). C'est un cheval robuste (car il doit porter le cavalier plus une cinquantaine de kilos d'équipement). Il doit être endurant car les combats qui durent de nombreuses heures, consistent souvent en des charges à grande vitesse et se font souvent dans des conditions de sol difficiles (boue en particulier). Il est dressé à ne pas être affolé par le bruit très important des combats.
Dans les tournois puis dans les batailles à partir du XIV° siècle le destrier était protégé par un rembourrage épais : le caparaçon.
Le palefroi
C'est le cheval de parade.
Le palefroi est, durant le Moyen Âge, un type de cheval de grande valeur utilisé pour la selle, par opposition au destrier, monture de guerre. Il était populaire chez les nobles, pour des activités telles que la chasse à courre et les cérémonies.
La caractéristique la plus importante d'un palefroi est son aptitude à se déplacer à l'amble plutôt qu'au trot. L'amble est à peu près aussi rapide que le trot, peu fatigant pour un cheval qui l'effectue naturellement, et beaucoup plus confortable pour le cavalier.
La Haquenée
Une haquenée est un cheval ou plus fréquemment une jument d'allure douce, allant ordinairement à l'amble, que montaient fréquemment les dames du Moyen Âge.
Il s'agissait du « cheval des dames par excellence ».
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Date de dernière mise à jour : 15/03/2020