Contes Marins
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Les légendes, ces drames du mystère, s’attachent, comme les oiseaux de nuit, Sauf mention contraire, les textes publiés sur ce site peuvent être librement reproduits à des fins |
Les résumés et liens des textes sont en bas de cette page.
Lutey et la sirène Cornouailles _ Cury Un pêcheur aide une sirène. |
Pourquoi la mer est salée ? la mer n'a pas toujours été salée. |
Iroise sirène de Saint Mathieu. légende moderne. |
Brandwen la plus belle femme du monde La plus belle femme du monde n'habite pas à Camaret. |
Le vaisseau merveilleux Un jeune marin devient roi de France |
Les marraines d'Asling Irlande Un jeune irlandais voit trois cygnes. |
La fille de la sirène Cornouailles Un pêcheur adopte la fille d'une sirène. |
Les Morgans d'Ouessant |
Le pousseur de la Dour Du ELB- La fiancée des morts périt par là ou elle a pêché. |
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Lutey et la sirène | ||
Il y a des centaines d'années, vivait quelque part près de Lizard Point un homme appelé Lutey qui cultivait quelques acres de terrain près du bord de la mer, et pratiquait également la pêche et la contrebande, comme cela se faisait beaucoup à l'époque. Un soir d'été, voyant que la marée était basse, il décida de se promener sur le sable, à la recherche de toute épave qui aurait pu être rejetée à terre par la marée. Tout en marchant, il maudissait la malchance et se lamentait parce qu'aucun don du ciel digne d'être ramassé n'avait été envoyé sous les falaises de Lizard depuis longtemps. | ||
Pourquoi la mer est salée | ||
Résumé: La mer n'a pas toujoours été salée |
Voici ce que m'a expliqué un vieux pêcheur de Concarneau, et les vieux pêcheurs, surtout ceux de Concarneau, ne mentent jamais … surtout quand ils disent la vérité … C'était il y a si longtemps que le grand-père de ton grand-père n'était pas encore né. Le sable du Cabellou était encore un rocher solide et les paysans de Lanriec venaient en charrette aux Glénan pour y faire la moisson. En ce temps-là, le rivage de la mer se trouvait tout là-bas à la ligne d'horizon et, chose encore plus curieuse, l'eau de la mer… n'était pas salée ! |
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Iroise, la sirène de Saint-Mathieu | ||
Ici, avant toutes choses, il n’y avait rien ni personne. Les rochers étaient encore plus pointus et saillants, les vagues étaient encore plus énormes et écumantes et les êtres fantastiques vivaient en harmonie avec les êtres naturels, les oiseaux de mer, les poissons et les dauphins. Avant que l’homme n’ose venir ici, avant qu’il n’y ait la moindre ville ou village à plusieurs jours de navigation, vivait ici dans les bouillons de la mer irlandaise une sirène dénommée Iroise. Son terrain de jeu commençait sur la proue du continent et s’arrêtait là où l’horizon embrasse le ciel.
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Brandwen la plus belle femme du monde | ||
Résumé: |
De mémoire d’homme les gens de Camaret ont toujours cru que les plus belles filles du monde étaient les filles de la presqu'île de Crozon. Et il était inutile d’essayer de les contredire, toute tentative allant dans ce sens était vouée à l’échec. Et partout dans les ports et les taverne de la presqu’île, lorsque les esprits s’échauffaient autour d’une bolée de cidre, les hommages à la beauté des Camarétoises s’envolaient plus haut et plus fort que les cloches qui, à Pâques, rentraient de Rome en carillonnant à tue-tête. Et cela dura jusqu'au jour où un étranger de passage dit aux fiers camarétois : |
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Le vaisseau merveilleux | ||
Résumé: Un jeune pêcheur devient roi de France |
IL Y AVAIT UNE FOIS un pêcheur de Saint-Cast qui se nommait Jacques ; il était pauvre comme Job, et ne possédait pour tout bien que ses filets et un petit bateau dans lequel il allait à la pêche avec son fils. Un jour ils sortirent comme d'habitude pour pêcher ;il faisait beau et il n'y avait pas la moindre apparence de gros temps : aussi ils allèrent bien loin au large, et ils arrivèrent dans un endroit où le poisson était si abondant, que la mer en était, comme on dit, salée ;ils en prirent autant qu'ils purent en charger leur bateau, puis ils remirent à la voile pour revenir à leur havre. Mais tout à coup, le vent fraîchit et la mer devint houleuse ; ils prirent deux ris dans leur voile, puis trois, enfin comme le mât craquait, et qu'il n'y avait plus moyen de porter de toile, ils amenèrent leur voile, et jetèrent leur grappin ; mais il ne mordit pas le fond, et le petit bateau s'en alla à la dérive comme une bouée. -Qu'allons-nous devenir ? disait le vieux pêcheur. S'il ne calmit pas, bientôt nous serons dans une mauvaise passe. |
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Les marraines d'Asling | ||
Résumé: |
Comme vous le savez peut être, en Irlande on peut trouver toutes sortes de paysages allant de la terre la plus aride aux plaines les plus vertes. On peut aussi trouver des bords de côte merveilleux où l’on ne sait plus la frontière entre la terre et la mer. Coornagillagh, à l’ouest du comté du Kerry, est située dans une très belle région : La péninsule de Beara. Là-bas, la mer pénètre profondément dans les terres, comme un fleuve, elle creuse des fjords secrets. Parfois un promontoire s’avance, auréolé d’une guirlande semi terrestre, semi marine des ors superposés des goémons jaunes et des ajoncs. Et les garçons qui demeurent dans le voisinage ont l’habitude de se réunir pour jouer, sur le bord, pendant les beaux jours. Là, ils courent sur les rochers, s’ébattent dans l’eau et se sèchent au soleil dans la lande. Ce jour-là, Asling, un garçon d’environ quatorze ans ... |
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La fille de la sirène | ||
Résumé: |
En ces temps là, vivait sur la côte, pas très loin de First Cove dans la baie de Bude, un vieux couple dans une petite cabane adossée à la falaise. Une nuit, l'homme qui s'appelait Blejan et qui était pêcheur parmi d'autres métiers, car la pêche ne lui suffisait pas pour vivre sa famille à cause des serpents de mer géants qui descendaient de la Severn Sea et qui s'accrochaient à ses lignes, descendit vers la plage. Malheureusement pour lui, la marée n'était pas arrivée à son bon niveau pour permettre de rejoindre ses coins de pêche et il dut donc s'occuper à autre chose en attendant. | |
Les Morgans d'Ouessant | ||
Résumé: Une jeune ouessantine "en âge de se marier", se trouve trop belle pour les garçons de l' île, et ne veut se marier qu'avec un Morgan. |
IL y avait autrefois (il y a bien longtemps, bien longtemps de cela, peut-être du temps où saint Pol vint du pays d’Hibernie dans notre île) ; il y avait donc à Ouessant une belle jeune fille de seize à dix-sept ans, qui s’appelait Mona Kerbili. Elle était si jolie, que tous ceux qui la voyaient en étaient frappés d’admiration et disaient à sa mère :
— Vous avez là une bien belle fille, Jeanne ! Elle est jolie comme une Morganès, et jamais on n’a vu sa pareille, dans l’île ; c’est à faire croire qu’elle a pour père un Morgan. — Ne dites pas cela, répondait la bonne femme, car Dieu sait que son père est bien Fanch Kerbili, mon mari, tout comme je suis sa mère. |
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Le pousseur de la Dour Du | ||
Résumé: Quand on est une belle jeune fille, il ne faut pas jouer de son pouvoir pour semer la mort autour de soi... |
... | La Dourdu (l’eau noire) est un de ces endroits d’aspect sinistre, toujours enveloppé d’une crainte mystérieuse que la tradition populaire motive à peine. C’est une baie de peu d’étendue, située au bas de la rivière de Morlaix. Ancien refuge des corsaires bretons, elle est entourée de noirs récifs et d’énormes rochers rangés sur la grève comme les pierres éboulées d’un mur gigantesque. Des brouillards presque continuels y répandent souvent une demi-obscurité. |
Date de dernière mise à jour : 02/03/2023