Ankou _ Intersignes _ Boudedeo
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L'Ankou L'Ankou n'est pas la Mort en elle-même, mais son serviteur: |
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Les intersignes Mais la personne à qui se manifeste l’intersigne est rarement celle que la mort menace. Personne ne meurt, sans que quelqu’un de ses proches, de ses amis ou de ses voisins n’en ait été prévenu par un intersigne |
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Lorsqu'un vivant entend le bruit de sa charrette (wig ha wag !), On dépeint l'Ankou, Dans l'un et l'autre cas, il tient à la main une faux. |
?? | Le Boudedeo Si tout le monde (ou presque) a entendu parler de l'Ankou, rares sont ceux qui connaissent le Boudedeo. Cette rubrique a pour but de réparer cette injustice. |
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Bien sûr, en notre siècle moderne et cartésien, plus personne ne parle de l'Ankou. |
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Le Juif Errant et la Misère |
Le testament du recteur |
Le Boudedeo et le cantonnier |
L'Ankou et le forgeron |
La Jument endiablée Une jument est en sueur tous les matins |
La pénitence de Marijan |
Qui plaisante avec la mort .... |
La mort invitée à un repas Attention aux invitations lancées sans précaution. |
Le Pilhaouer de Loqueffret. L'Ankou n'existe pas depuis la nuit des temps. |
J'ai vu l'Ankou ! j'ai vu l'Ankou de la fenètre de ma chambre |
L'aventure de Gab Lucas Une rencontre avec un charretier. |
L'Ankou pris en stop dans une 4L des PTT. Méfiez-vous des auto-stoppeurs. |
Florence Windham * |
Le voleur de terres et le Boudedeo |
Le Juif Errant et la misère | |||||
Résumé: Traduction d’une Gwerz (complainte) bretonne. |
Approchez-vous gens de qualité, Le premier, Isaac le Marcheur (J.E) est appelé. |
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Le testament du recteur | |||||
Résumé: Il faut tenir ses promesses |
Il y avait autrefois au bourg de Baden un vieux recteur, qui vivait trop longtemps, au goût de ses héritiers : trois cousins à la mode de Bretagne : _ Kenan, le plus âgé et le plus avare des trois, venait deux fois par an de Pont-Scorff, à Baden pour juger par lui-même de l’état de santé du recteur. Vous pensez bien que le vieux recteur ne voyait pas avec plaisir son cousin cupide fouiller dans tous les coins du presbytère et faire d’avance l’inventaire de son pauvre mobilier. |
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La jument endiablée | |||||
Résumé: Une jument est retrouvée couverte d'écume chaque matin |
Jean-Marie était cultivateur à Coat-Méal, au début du siècle dernier. Si tous ses voisins s’étaient convertis au modernisme agricole et conduisaient des chevaux vapeurs, Jean-Marie, lui n’a jamais voulu abandonner ses juments ; jusqu’à la fin, il est resté fidèle à la traction animale. Attention, cela ne veut pas dire que Jean-Marie était réfractaire au progrès ; il y avait l’électricité et l’eau courante dans sa ferme. De plus Jean-Marie était un des premiers habitants de la commune (après le député) à avoir fait l’acquisition dune voiture automobile (une Berliet Type VIRP2) avec laquelle il conduisait fièrement Soize, son épouse, à l’église le dimanche. |
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Le Voleur de terres et le Boudedeo | |||||
Résumé: Attention aux initiatives malhonnêtes |
Il y avait jadis, un vieil ouvrier agricole, qui s’appelait Mathurin et qui n’avait pour tout bien qu’un champ situé à Concoret entre Gaël et Mauron. Mathurin était un peu lichou, et il passait beaucoup de temps dans les tavernes ce qui lui coûtait beaucoup d’argent. Et il voyaint bien que son champ était trop petit pour lui rapporter de quoi étancher sa soif. Juste à côté du champ de Mathurin, il y avait un autre champ, bien plus grand, séparé simplement par une borne en pierre plantée entre deux sillons. Ce grand champ appartenait à Jacques, un paysan de Saint-Léry. | ||||
L'aventure de Gab Lucas | |||||
Résumé: Gab Lucas rencontre un "drôle" de charretier. |
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Gab Lucas était journalier à Rune-Riou. Chaque soir, il s’en retournait à Kerdrenkenn où il demeurait avec sa femme et ses cinq enfants, dans la plus misérable chaumière de ce pauvre village. Car Gab Lucas n’avait pour faire vivre les siens que les dix sous qu’il gagnait chaque jour péniblement. Cela ne l’empêchait pas d’être gai de caractère et vaillant à l’ouvrage. Les maîtres de Rune-Riou l’estimaient fort. La semaine finie, ils l’engageaient régulièrement à passer avec eux la veillée du samedi soir où l’on buvait du flip en mangeant des châtaignes grillées. Sur le coup de dix heures, on se séparait. Le fermier remettait à Gab sa paye de la semaine et la ménagère y joignait toujours quelque cadeau pour la maisonnée de Kerdrenkenn. Un samedi soir, elle lui dit : |
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La mort invitée à un repas | |||||
Résumé: Attention aux invtations lancées sans précaution |
Ceci se passait du temps où les riches n’étaient pas trop fiers et savaient user de leur richesse pour donner quelquefois un peu de bonheur au pauvre monde. En vérité, ce temps est passé depuis bien longtemps. Laou ar Braz était le plus grand propriétaire paysan qui fût à Pleyber-Christ. Quand on tuait chez lui soit un cochon, soit une vache, c’était toujours un samedi. Le lendemain, dimanche, Laou venait au bourg, à la messe matinale. La messe terminée, le secrétaire de mairie faisait son prône, du haut des marches du cimetière, lisait aux gens assemblés sur la place les nouvelles lois, ou publiait, au nom du notaire, les ventes qui devaient avoir lieu dans la semaine. — À mon tour ! criait Laou, lorsque le secrétaire de mairie en avait fini avec ses paperasses. Et, comme on dit, il « montait sur la croix. » — Voila ! disait-il, le plus gros cochon de Kéresper vient de mourir d’un coup de couteau. Je vous invite à la fête du boudin (ar gwadigennou). Grands et petits, jeunes et vieux, bourgeois et journaliers, venez tous ! La maison est vaste : et à défaut de la maison, il y a la grange ; et à défaut de la grange, il y a l’aire à battre. |
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Le Boudedeo et le cantonnnier | |||||
Résumé: Un cantonnier consciencieux est retardé sur son lieu de travail. |
Il s’appelait François, marié à Mond, et était cantonnier à Coat-Méal. François n’avait pas toujours était cantonnier mais, en 1950, il était lourdement tombé d’un grenier lors d’une journée de battage. Gabriel de Poulpiquet, nouveau député-maire fraîchement installé, lui avait alors proposé la fonction de cantonnier,, car il savait que si François ne pouvait plus s’occuper d’une ferme, il était toujours courageux et dur à la tâche. François avait à cœur de bien faire son travail, tant par conscience professionnelle que pour ne pas décevoir son bienfaiteur. Il ne comptait donc pas ses heures : « Un travail doit être bien fait et non vite fait ! » répondait-il régulièrement à ceux qui s’intéressaient à son travail. |
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L'Ankou et le forgeron | |||||
Résumé: Un forgeron décide de travailler le soir de Noël... |
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Fanch ar Floc’h était forgeron à Ploumilliau. Comme c’était un artisan modèle, il avait toujours plus de travail qu’il n’en pouvait exécuter. C’est ainsi qu’une certaine veille de Noël, il dit à sa femme après le souper: - Il faudra que tu ailles seule à la messe de minuit avec les enfants : moi, je ne serai jamais prêt à t’accompagner : j’ai encore une paire de roues à ferrer, que j’ai promis de livrer demain matin, sans faute, et, lorsque j’aurai fini, c’est, ma foi de mon lit que j’aurai surtout besoin,. A quoi sa femme répondit : - Tâche au moins que la cloche de l’Elevation ne te trouve pas encore travaillant. |
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La pénitence de Marijan | |||||
Résumé: |
Si vous vous promenez sur la commune de Loc Maria Plouzané, le long de la côte sur le GR34, vous devriez pouvoir accéder à la chapelle de Lez Konvel (Lesconvel), qui était initialement dédiée à Saint Hervé et dépendait du manoir du même nom. De la chapelle, on ne connaît rien de plus que ce qui la rattache à son manoir. La récente restauration a permis de découvrir un fronton blasonné et un four à pain. On sait aussi qu’il existait au XVIe siècle un pigeonnier et un moulin. Il y a quelques siècles de cela, juste avant la révolution, un évènement terrible se déroula au manoir de Lez Konvel qui ne fut pas sans conséquences pour ses habitants... |
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Qui plaisante avec lamort trouve à qui parler | |||||
Résumé: La mort viendra vous chercher bien assez tôt, inutile de la tenter? |
Liza Roztrenn, du manoir de Kervénou, était la plus jolie fille de paysan qui marchât dans toute la paroisse du Faouet], et même dans les paroisses d’alentour. Elle était fiancée depuis quelques mois à Loll ar Briz, un jeune homme de Plourivo, qui la venait voir une fois par semaine, le dimanche. Liza Roztrenn avait l’humeur gaie et plaisante. Loll l’aimait d’un amour trop grave, à son gré ; aussi l’entreprenait-elle souvent, et il n’était pas d’espièglerie qu’elle ne s’amusât à lui faire. Il y avait à Kervénou une petite servante, pour le moins aussi espiègle que Liza. Elle aidait sa maîtresse à lutiner le pauvre Loll. Quand celui-ci arrivait au manoir, le dimanche matin, il était rare que Liza fût là pour le recevoir. La petite servante se chargeait d’expliquer au galant l’absence de sa fiancée, et lui débitait à ce propos les histoires les plus invraisemblables. Or Lizaïk était tout simplement allée se cacher au grenier ou derrière le tas de paille, dans la cour. Elle se montrait tout à coup, au moment où, désappointé, Loll s’apprêtait à reprendre le chemin de Plourivo. C’étaient alors chez les deux écervelées des éclats de rire sans fin. Loll ne tardait pas à se dérider lui-même, tout en reprochant à son amoureuse de gaspiller en enfantillages un temps qu’il eût été si bon de passer à se dire de douces choses. Mais Liza était incorrigible. |
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Résumé:
20 mai 2016 |
C'était au temps très lointain, quand la Basse Bretagne était à peu près couverte de forêts, dépourvue de routes, ce qui entravait les communications et les échanges d'une contrée à l'autre. E Loqueffret eo maro Dans les campagnes, l'on se souvenait, de père en fils, de le voir passer, une fois l'an, sa tournée l'emmenant d'une mer à l'autre, par dessus les deux chaînes de montagnes. Pilhou evit bolennou Celà suffisait pour lui donner de nouveaux clients. |
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J'ai vu l'Ankou | |||||
Résumé: De passage près de Morlaix je me suis arrêté passer la nuit dans une ferme qui faisait chambre d'hôte...
29 mai 2015 |
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Dans les années dont je vous parle, je me déplaçais beaucoup à travers la Bretagne, tant pour mes loisirs que par besoins profesionnels. Ah, c'est toi ! As tu fais bonne route ? me demanda Françoise quand elle me vit pénétrer dans la cuisine. |
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L'Ankou pris en stop dans une 4L des PTT. | |||||
Résumé: Un soir de Novembre, rentrant d'un fest noz dans les monts d'Arrée, un jeune postier prend en charge un auto stoppeur... |
Jean Pierre. |
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Le diable ligoté à Coat Méal Parution prévue en 2016 | |||||
Florence Windham * | |||||
Résumé: Déclarée morte et ensevelie, Florence revient à la vie... * Cette histoire ne se passe pas en Bretagne, mais... |
Au seizième siècle, la pittoresque vieille ferme de Kentsford était la demeure de John Wyndham et de sa jeune épouse Florence. John était le fils aîné de sir John Wyndham, des vergers Wyndham près de Williton. Florence était issue, également, d’une famille distinguée. C’est son frère, Nicholas Wadham qui créa le collège Wadham à Oxford. Sir John et toute la famille fondaient sur Florence toutes leurs espérances pour perpétuer la lignée des Wyndham. |
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J'ai personnellemnt récolté certains de ces textes auprès de personnes de mon entourage.Je me suis donc, parfois, permis de retranscrire mes notes telles que reçues, même si le langage utilisé était ponctué de ce qu'on appelle désormais des "Bretonnismes". |
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Les bretonnismes sont aussi des expressions très imagées, héritées de construction de phrases bretonnes et transposées, involontairement, telles quelles en Français: Un exemple très connu concerne la météo; Il arrive que chez nous il pleuve. Il arrive aussi qu'il ne pleuve pas. |
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Dernière particularité de ces textes: Exemple: |
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Date de dernière mise à jour : 26/02/2023